Patricia nous a véhiculée dans son fidèle double destrier jaune (entendez par cela, 2CV robuste) à travers la campagne et les forêts,
l’aigremoine, le rumex, la garance voyageuse, la carotte sauvage, et autre polypore, la liste est longue et je ne la ferais pas ici… !
Midi tapante, nous revenons au presbytère où notre fidèle compagnon à quatre pattes supervise nos allers et venus : installation de notre matériel et de nos matières, nous allons mordancer nos écheveaux de laine avant d’attaquer le repas.
Pesée des laines, de l’alun et de la crème de tartre, préparation des plantes qui serviront à la teinture, mise en filet dans de vieux bas.
Bains de teinture de lichens, de polypores,
puis bains de genêt des teinturier et de millepertuis.
Ensuite nous apprenons à utiliser les modificateurs tels le cuivre, le zinc, le fer, l’eau de cendre, etc. Nous remontons nos manches pour faire virer des jaunes au vert des beiges au roux.
Rinçage des écheveaux et surtout note de toutes nos expériences avant de nous laisser aller sur la pelouse, des ronds de couleurs pleins les yeux ! Patricia nous remet tout une batterie de fiches récapitulatives pour retrouver les traces de ce savoir faire lorsque nous serons seules devant nos gamelles.
Aujourd’hui, je commence à récupérer du matériel pour me constituer un petit laboratoire d’essais. Si vous avez de vielles gamelles et bassines, avec ou sans couvercle, en zinc inox ou cuivre à céder, merci de me contacter (baolin.creation@gmail.com)
Maintenant, je ne peux pas m’empêcher de scruter les fossés et les champs abandonnés autour de chez moi à la recherche de ma matière première colorante. En projet, tester le genêt de mes landes, la bruyères, le nerprun, l’achillée millefeuille, la fougère, le lichen de mes pommiers…
J’en profite par cet article de vous informer que j’ai ouvert un blog d’atelier (j’ai également fait la journée formation « blogger ») : www.baolin-creation.blogspot.com
Pauline
1 commentaire:
Superbe stage et superbes sourires des stagiaires, à n'en pas douter un bom moment!
Catherine Colpin
Enregistrer un commentaire